En 1911, Georges part pour trois ans au service militaire. Il quitte pour la première fois sa Charente natale, ses amis et sa famille. Il est heureux. Trois ans c'est long et la guerre le rattrape, il part la fleur au fusil... Il en reste une correspondance que je souhaite partager en publiant jour après jour, 99 ans précisément après qu'elles furent écrites, ces dizaines de lettres et cartes. Epoussetons ensemble ces écrits, entrons dans l'intimité de ce jeune homme plein de vie...
20 novembre 1912 - Panorama de PARIS Vue générale
Paris le 20 novembre 1912
Cher Georges
Tu espères avoir une permission pour Noël et bien tu ne me verras pas à Croix de Pic car probablement que j'irai à Cognac que le 3 janvier pour 3 ou 4 jours seulement. Et encore, il n'y a rien de sûr, car je ne sais pas si ma patronne voudra. Mais, comme c'est une occasion qui se présente: c'est Gorges mon oncle qui se marie le 4 janvier alors tu penses que je veux y assister. Je lui ai fais ta commission et il n'est pas content de toi parce que tu ne lui écris pas. Alors à ce que je vois tu te plais bien dans ton nouveau métier et bien je désire que cela continu. S'il y a de la neige là-bas, a Paris il pleut tous les jours.
Est-ce que tu montes à cheval?
Reçois mon cher petit ami mes meilleurs amitiés.
Judith
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